"Pour lui apprendre la solidarité"

"Pour lui apprendre la solidarité"

Karine, 41 ans a inscrit son fils Quentin, 9 ans.

Quand son fils Quentin a eu 9 ans, Karine, 41 ans, habitante du XVIIIème arrondissement de Paris, lui a proposé de s´inscrire au catéchisme, à           l´église Sainte-Geneviève du quartier. Pourtant, Karine, élevée dans la religion catholique, a cessé de pratiquer à I´adolescence, et hornis pour quelques grandes fêtes, de façon très "épisodique", elle ne va plus à la messe. Quant à son mari "pas du tout là-dedans", s´il avait accepté l’idée de faire baptiser Quentin, et Astrid, leur cadette, concernant le caté il I´a "laissée faire".

Quentin s´est donc retrouvé sur les bancs de la paroisse, pendant une heure et demie, tous les mercredis matin de l’année. Beaucoup de ses petits camarades venaient, eux, de familles nettement plus impliquées dans la pratique religieuse. "Le fait qu´un de ses copains d´enfance dort la maman est une amie, s´y inscrivait aussi a certainement joué, mais au final, je crois qu’il en tire une expérience positive", estime Karine.

Pour elle, inscrire son fils au caté, c ‘est lui proposer des "valeurs importantes",lui apprendre "l’attention à l’autre, la solidarité, une ouverture" et aussi lui inculquer des bases de culture religieuse, utiles pour comprendre le monde.

Pas question pour autant d’enfermer son fils dans telle ou telle religion: "Pour nous, il est important qu´il puisse avoir le choix, plus tard, de poursuivre ou pas dans le christianisme. Mais pour avoir le choix, il faut bien proposer des cherrins, non?" De fil en aiguille, Quentin s´est préparé à la première commurãon, qu’il a célébrée cette année. "Avec une autre maman, nous les avons accompagnés pendant ce temps de préparation, et je dois avouer que, moi-même, j’ai beaucoup appris! J´avais clairement oublié ce que je savais enfant".

Désormais Quentin a 11 ans et, cette année, c´est l’entrée au collège qui l’attend. Et donc l’aumônerie. "Pourl’instant, nous n´avons pas encore abordé le sujet, mais nous lui demanderons son avis, et il sera libre d’y aller ou non."

Para enseñarle la solidaridad

Karine, 41 años apuntó a su hijo Quentin, 9 años.

Cuando su hijo Quentin cumplió 9 años, Karine, 41 años, residente del barrio 18 en París, le propuso apuntarse a la catequesis, en la iglesia Santa Genoveva de su barrio. Sin embargo, Karine, educada en la religión católica, dejo de practicar en la adolescencia y, excepto para algunos grandes acontecimientos de manera muy “ocasional”, ya no va a misa. En cuanto a su marido, “para nada involucrado en esto”, si aceptó la idea de bautizar a Quentin y a Astrid, su hija menor, pero lo que se refiere a la catequesis fue asunto de ella.

Entonces Quentin se encontró en los bancos de la parroquia durante una hora y media todos los miércoles por la mañana durante todo el año.

Muchos de sus compañeros venían de familias claramente más implicadas en la práctica religiosa. “El hecho de que un amiguito de toda la vida cuya madre es amiga se apuntara ayudó seguramente, pero al final creo que saca de ello una experiencia positiva” opina Karine.

Para ella apuntar a su hijo a la catequesis es proponerle valores importantes enseñarle “la atención hacia el otro, la solidaridad, una apertura” y también inculcarle unas bases de la cultura religiosa, útiles para comprender el mundo.

En absoluto se trata de encerrar a su hijo en tal o tal religión: “Para nosotros es importante que pueda elegir más tarde continuar o no en el cristianismo. Pero para poder elegir hay que proponer caminos ¿no?”. De esta manera Quentin se preparó para la primera comunión que celebró este año. “Con otra madre los acompañamos a lo largo de esta preparación; tengo que confesar que yo aprendí mucho.

Me había olvidado completamente de todo lo que sabía, de niña”.

Ahora Quentin tiene 11 años y este año le toca entrar en el colegio, y

también en la capellanía. “De momento no hemos hablado del tema pero le

pediremos su opinión y será libre de ir o no”.

2.- Vocabulario